Notre deuxième journée à Tokyo commença vers 4h30 du matin, réveillés par ce magnifique mécanisme qu'est le décalage horaire ainsi que par le bruit de la ville qui s'animait déjà sous notre fenêtre.
Cela peut paraître assez déroutant au début: Les rues de Shinjuku sont envahies dès 4h00 du matin par un flot continu d'hommes et de femmes partant travailler. Ce jour là, nous nous sommes mêlés à eux en traversant une petite partie du quartier afin d'accéder à l'une des rares "smoking area" disponibles près de la gare.
Depuis plusieurs années, il est interdit de fumer en rue dans la capitale nippone, ainsi que dans la majorité des villes et villages du pays. Les fumeurs doivent donc se débrouiller pour trouver des smoking area adaptées (qui sont assez rares, surtout sur Tokyo) ou s'entasser dans les smoking room des restaurants, café et autre lieux publics. Corantin étant fumeur, nous avons donc marché 15 minutes dans le froid du petit matin pour qu'il puisse fumer dès notre réveil. C'était rude.
Heureusement pour moi, l'animation de la rue rime également avec magasins ouverts en permanence. J'ai pu profiter de cette "marche" matinale pour refaire mon stock de cosmétiques japonais dans le Donquijote le plus connu de Shinjuku, qui pour une fois, était presque désert (tu m'étonnes, il était à peine 5h00).
Après être revenu de notre périple "pause clope", nous avons contourné notre hôtel pour nous rendre au Hanazono-Jinja, un sanctuaire méconnu à la gloire d'Inari.
Si celui-ci n'avait pas été visible depuis la fenêtre de notre chambre plusieurs années auparavant, nous n'y aurions certainement jamais mis les pieds. Dissimulé au milieu des buildings du quartier le plus animé de Tokyo, il constitue un véritable havre de paix en plein centre ville. Depuis quelques années, nous nous y rendons au moins une fois avant l'une de nos innombrables courses folle à travers la ville, appréciant son ambiance reposante et le calme qui y règne.
Cette année, nous avons également eu la chance d'y admirer plusieurs cerisiers dont la floraison était déjà bien plus avancée que ceux que nous avions vu la veille à Shinjuku Koen.
Profitant du détour pour récupérer ma mère qui petit-déjeunait tranquillement, nous avons ensuite pris la route de Kamakura, une ville côtière en bordure de Tokyo, bien connue des touristes pour ses innombrables temples et lieux de culte.
Cela faisait presque 8 ans que je ne m'y étais pas rendue, et le seul souvenir que j'en gardais était le petit magasin "studio ghibli" situé à une centaine de mètres de la gare (autant dire que mes souvenirs sont plutôt sélectifs).
Arrivés sur place après quelques minutes de train, nous avons entamé notre périple vers le premier lieu bouddhiste remarquable de la ville, j'ai nommé le Hasedera temple. Celui-ci est composé d'une multitude de petites constructions étagées réparties sur une colline verdoyante et fleurie.
En plus de ses bâtiments accessibles à la seule force des cuisses (les escaliers, ça ne pardonne pas) il permet également d’admirer des centaines de statues de Jizō, parfaitement alignées. L'endroit et sa vue sur la ville sont tout simplement magnifiques, bien que très fréquenté par les touristes de passage (dont nous faisions partie, bien évidemment).
Un peu plus loin, on retrouve le monument le plus connu de Kamakura: Le grand Bouddha du Kōtoku-in. Je ne sais pas si c'est la masse de gens qui s'entassait à ses pieds, ou le simple fait que nous venions de visiter un temple extrêmement verdoyant, mais ce grand Bouddha ne m'a pas vraiment vendu du rêve, sur le coup.
Nous nous en sommes assez vite détourné, continuant notre tour de la ville par d'autres temples et échoppes, grelottant de temps à autre à cause du vent glaciale amené par la mer.
Nous nous en sommes assez vite détourné, continuant notre tour de la ville par d'autres temples et échoppes, grelottant de temps à autre à cause du vent glaciale amené par la mer.
De retour à Tokyo, nous nous sommes mis en quête d'un endroit ou passer la soirée. Un peu pris au dépourvu par le nombre incroyable de restaurants et bars qui peuplent les rues animées du Kabuki-cho, nous avons finalement jeté notre dévolu sur un tout petit restaurant de grillade (Yakiniku) à deux mètres de notre hôtel (on fait dans le local).
De prime abord, j'avoue que l'endroit avait l'air assez vétuste et sombre. Mais une fois cet a priori dépassé, nous nous sommes retrouvé dans une ambiance de dingue: Les serveurs qui gueulent à tous les coins de tables dès que les sonnettes retentissent, le bruit du charbon qui crépite, et l'odeur de viande grillée et de bière qui empli la salle. On se serait cru au premier barbecue de l'année chez tonton Jacky.
Ajoutez à ça le serveur qui était le portrait craché d'un personnage de Manhua bien connu (petit indice: Gingerhair et sandwish) , et ma soirée était faite.
Hello :D C'est vrai que c'est un endroit plus que merveilleux <3 J'ai l'impression d'être nostalgique en permanence haha.
RépondreSupprimerPour le grand Bouddha, on ne doit pas être beaucoup à ne pas tomber "sous son charme" :( De mon coté, je pense que ça doit être surtout lié au fait que j'ai plus "d'afinité" avec les representation Shinto. Enfin, je ne sais pas trop XD
Merci pour ton retour en tout cas <3