Après un trajet assez éprouvant depuis la Belgique, nous sommes arrivés à l'aéroport d'Haneda en début de matinée japonaise.
Bien que le ciel soit résolument gris et bouché, il en fallait plus que quelques nuages et 15 heures de vol pour entamer mon moral, alors que les 4 longues années d'attente qui me séparaient du précédent voyage sur l'archipel venaient d'arriver à leur terme.
Enfin, nous étions à Tokyo, et bien que les grandes villes surpeuplées ne soient pas présentes sur ma liste de choses à garder pour la fin du monde, je dois bien avouer que ces rues bruyantes couvertes d'enseignes improbables et colorées et parcourues par des milliers de clones en costard/cravate m'avaient vraiment manquées.
Profitant des premières heures de la journée sous l'épais manteau nuageux qui recouvrait la capitale, nous avons commencé notre exploration des lieux par les nombreux petits temples (et cimetières) méconnus de Shinjuku, notre point de chute pour ces 3 premiers jours de vacances.
Jokakuji |
Tōchōji |
Pour être tout à fait honnête, ces petites découvertes étaient plutôt opportuniste, alors que nous nous perdions volontiers dans le quartier avant de rejoindre le Shinjuku Koen pour y admirer les sakura en fleurs.
A première vue, le parc de Shinjuku est l'un des endroits les plus prisés de Tokyo pour profiter des festivités d'Hanami. Et ça, pas besoin d'avoir fait un doctorat en science politique pour le comprendre: L’impressionnante file humaine qui s'amassait déjà devant l'Okido gate était un indicateur infaillible.
Alors qu'en hiver, les allées verdoyantes du parc sont désertes -hormis pour les habitants venus nourrir les nombreux chats qui l'habitent- ces mêmes chemins étaient à présent noir de monde et blanc de pétales.
Ce jour là, la floraison des cerisiers n'en était qu'a ses prémices, ce qui présupposait que nous allions pouvoir les admirer dans des régions plus calme lors de la pleine floraison.
Après une douche bien méritée, Co et moi avons clôturé cette petite journée sur une balade en amoureux à Setagaya, dans la banlieue ouest de Tokyo.
Bien qu'il s'agisse de l’arrondissement le plus peuplé de la capitale, il n'en reste pas moins l'un des plus méconnus. Composé de nombreux quartiers résidentiels et autres petites rues désertes, il constitue un havre de paix et de calme pour tout ceux qui veulent s'éloigner quelques instants des building et du bruit incessant des zones animées de Tokyo.
Setagaya est surtout connu pour son vaste temple Gotokuji, considéré comme l'une des origines de la légende du fameux Maneki-neko. Honorant le culte, une parcelle du temple est décorée avec des milliers de statuettes à la gloire du chat mythique.
Depuis quelques mois, de nombreuses photos de ce temple tournent sur les réseaux sociaux, attisant la convoitise de plus en plus d'instagrameur du dimanche. Lors de notre visite tardive, la seule personne encore présente faisait partie de ceux-ci, se faufilant entre les allées de statuettes pour réaliser la photo parfaite... cassant une partie des statuettes au passage...
Suite à cette visite plus calme, nous avons continuer de flâner dans les rues de Setagaya, tardant à rejoindre l'Izakaya de Shinjuku dans laquelle nous avions prévu de manger, avant de nous effondrer comme des masses pour la nuit de sommeil tant convoitée.
C'est magnifique ! ^^ Le Japon me manque tant...
RépondreSupprimerEt moi donc… Je ne suis pas certaine de vouloir y vivre toute l'année, mais à chaque fois que je rentre en Belgique, c'est la depression et le manque XD
Supprimer#tristitude