J'appréhendais le 4ème jour de notre voyage aux USA avec un mélange d'angoisse et d’euphorie.
Nous avions bouclé nos valises la veille, vérifié la pression des pneus de notre valeureuse Kia Forte, et avions bravé le magasin de pompe à essence le plus louche de l'histoire de l'humanité afin de refaire les stocks de cigarettes pour Corantin.
San Francisco était dans notre dos alors que nous prenions la direction de la deuxième étape de notre petit road-trip dans l'ouest américain: Le parc National du Yosemite!
L'excitation était palpable lorsque nous avons commencé a voyager sur ces routes interminables dans un paysage lunaire composés de collines d'herbe brûlée et d'éoliennes. Mais en même temps, je ne pouvais m'empêchée d'être un peu stressée à l'idée de faire des centaines de kilomètres sur des routes parfois difficilement praticables, avec une voiture qui n'étais pas la notre, et la quasi certitude de croiser un animal ou pire encore...
L'excitation était palpable lorsque nous avons commencé a voyager sur ces routes interminables dans un paysage lunaire composés de collines d'herbe brûlée et d'éoliennes. Mais en même temps, je ne pouvais m'empêchée d'être un peu stressée à l'idée de faire des centaines de kilomètres sur des routes parfois difficilement praticables, avec une voiture qui n'étais pas la notre, et la quasi certitude de croiser un animal ou pire encore...
Vous allez dire que je suis un peu excessive comme fille, mais j'avais pensé à tous les scénarios possibles qui pouvaient nous arriver sur le chemin. J'étais presque à faire une syncope en imaginant devoir téléphoner en anglais à une dépanneuse en cas d'accident. Donc en plus de mettre une pression de dingue à mon conducteur pendant tout le trajet, je priais tous les dieux pour tomber dans le coma en cas d'accident pour ne pas devoir passer ce fameux coup de fil diabolique.
Après une heure de voiture, la taille décidément trop petite de nos vessies associée au 3 litres de café engloutis depuis le matin nous forcèrent à faire halte dans une petite ville pour y trouver des toilettes - et un peu plus de caféine.
Le choix hasardeux fait sur les panneaux de signalisation nous amena à la ville d'Oakdale, une petite municipalité rurale de 15.000 habitants.
Nous n'y sommes restés que quelques minutes, mais cette ville m'a complètement charmée - bien qu'elle soit aussi vide qu'un pot de Nutella après une rupture difficile.
Nous n'y sommes restés que quelques minutes, mais cette ville m'a complètement charmée - bien qu'elle soit aussi vide qu'un pot de Nutella après une rupture difficile.
La petite bourgade était à l'a hauteur de toutes mes espérances en terme de découverte dans l'ouest américain: Des magasins vieillots ou en faillites, une architecture typique, des fermes de citrouilles à l'approche d'Halloween, sans oublier de gros 4x4 garés un peu n'importe comment dans les rues.
Robe: Forever 21 / Chaussettes: Spinns / Chaussures: Vans |
Plusieurs dizaines de kilomètres plus loin, le paysage et l'altitude commencèrent à changer significativement, annonçant l'approche du parc national.
L'arrivée dans ces forêts de sapins était comme un retour à la maison (= Notre ardenne belge) la démesure en plus. Là où nous avons l'habitude de croiser des blaireaux ou autres renards morts sur la bas coté, nous avons été accueillis dans le Yosemite par une pluie de gros gibiers décédés au beau milieu de la route, une multitude de panneaux "speeding kills bears" ou "Wildlife crossing", des campement de Redneck cachés sur les petits chemins à peine praticables, et un malheureux village perdu entre les sapins.
L'arrivée dans ces forêts de sapins était comme un retour à la maison (= Notre ardenne belge) la démesure en plus. Là où nous avons l'habitude de croiser des blaireaux ou autres renards morts sur la bas coté, nous avons été accueillis dans le Yosemite par une pluie de gros gibiers décédés au beau milieu de la route, une multitude de panneaux "speeding kills bears" ou "Wildlife crossing", des campement de Redneck cachés sur les petits chemins à peine praticables, et un malheureux village perdu entre les sapins.
Pour les puristes, ça ressemblait énormément à "Tall Trees" dans la version "Nightmare" de Red Dead Redemption. Enfin, c'est l'idée que j'en avais en tout cas :D
C'est précisément dans ce petit village nommé Groveland que nous avons fait escale, découvrant avec étonnement des prospectus clamant "Jesus is Alive!", et un supermarché bourré à craqué de boite de conserves de "Chicken of the sea".
nous avons également eu la chance unique de faire la connaissance de la serveuse de Dinner la plus désagréable au monde. Heureusement pour elle, la beauté de ses ongles - certainement le fruit de l'agression d'une pauvre esthéticienne qui n'avait rien demandé - sauvait la mise.
Après avoir réceptionné notre monnaie au vol - envoyée par ce qui semblait être le Terminator du secteur Horeca - Nous avons repris la route pour enfin découvrir ce qui serait notre demeure pendant 2 jours.
Après avoir réceptionné notre monnaie au vol - envoyée par ce qui semblait être le Terminator du secteur Horeca - Nous avons repris la route pour enfin découvrir ce qui serait notre demeure pendant 2 jours.
L'exploration du chalet que nous avions loué au milieu des sapins s'est révélée être l'un des moments les plus mythique de la journée: Si on oublie le fait qu'il semblait avoir vécu pendant une bonne partie du 20ème siècle, ce cabanon était surtout remarquable grâce à son système de chauffage high-tech hyper discret *ironie*.
En réalité, notre corpulente cabane était surélevée pour permettre l'aération des pièces par des grilles de ventilation dispersées un peu partout.
Pour chauffer le tout, rien de plus simple: Il suffisait d’actionner le "canon à chaleur" qui était tout naturellement installé dans le vide ventilé. Une fois le "Furnace" allumé, le bruit et le souffle dégagés étaient tels que nous nous serions cru à Cap Canaveral dans un vaisseau plus "spéciale" que "spatial" prêt à décoller.
Dans un premier temps, nous nous étions rassurés sur l'inutilité de la "bête" aux vues des 27° qui nous avait suivi depuis San Francisco. Ce n'est qu'après une première nuit où nous nous sommes réveillé avec -2°, nous avons vite compris qu'il était nécessaire de passer par la case "Turbo réacteur thermique" pour ne pas mourir de froid (Quitte à réveiller la moitié de la forêt avec l'équivalent sonore d'une foire agricole).
La soirée s'installait petit à petit quand nous avons pris notre courage à deux mains pour réitérer l'expérimentation des bières californiennes, qui jusque là étaient atroces.
Une fois n'est pas coutume, nous nous sommes à moitié étranglés face au goût peu supportable de houblon mêlé à l'arôme indéchiffrable de ce qui aurait du être de l’agrume. Et pour couronner le tout, nous avons passé plusieurs heures de la nuit devant une chaîne de télévision de ventes aux enchères, avant de basculer vers des reportages sur les maisons hantées. Une sacrée soirée.
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