Voilà un petit temps que je ne vous avais pas parlé de nos aventures printanières à Dublin, mais je suis tellement stressée par la planification du voyage de nos 10 ans de couple aux USA que je n'y pensais même plus.
Pour tout vous dire, il s'agit de notre premier "grand voyage" à deux dans un pays aussi éloigné de la Belgique. Et bien que cela puisse paraître exaltant, il faut compter sur le fait que nous sommes tous les deux des "perdus de la faille organisationnelle", et que le simple fait de planifier quelque chose à l'avance relève d'un véritable défi.
Bref, tout cela me met la pression et me laisse oublier qu'il y à encore quelques mois, nous arpentions la capitale irlandaise à la découverte de son centre-ville bourré d'histoire.
Mon dernier voyage à Dublin datait de la fête des 100 ans de l'indépendance du pays. A cette occasion , la ville avait été complètement nettoyée et vidée de la majorité de ses véhicules motorisés. Les rues rivalisaient de propreté, calme, et décorations aux couleurs du drapeau irlandais. Dommage que cette célébration n'ait pas lieux chaque année, car un an plus tard, le rêve digne des SIMS avait fait place à des rues bruyantes et éventrées par les travaux. Un majestueux concerto de marteaux-piqueurs et autres bulldozer chatouillait nos oreilles délicates jusqu'à laissé un agréable petit mal de tête s'installer.
Heureusement, il n'y avait pas que du négatif dans cette aventure Downtown: Dublin reste une ville extrêmement vivante et dynamique dans laquelle seul un véritable Otaku traîné de force pourrait s'ennuyer.
Commençant par la traditionnelle visite de Temple bar, notre chemin croisa celui d'un petit restaurant qui proposait des formules brunch typiques de la gastronomie Irlandaise. En d'autres termes, nous avons eu la joie de combler notre estomac à grand renfort de Pancake à la fécule de pommes-de-terre, lard, haricots en sauce et œufs brouillés baignés dans la matière grasse non identifiée.
Soyons réalistes, séjourner à Dublin va de pair avec l'abandon de la balance et des petites salades de Quinoa qui font du bien à la conscience. Les Irlandais sont passés maître dans l'art de l'explosion nucléaire stomacale depuis des décennies, et il est presque impossible de passer à Dublin sans prier le seigneur pour qu'une bonne gastro nous tombe dessus, histoire de purger un peu.
Une fois cet acte de dévotion pour la nourriture passé, nous avons flâner dans les différentes rues et quartiers qui bordent la Liffey.
Étrangement, les flots continus de touristes que l'on retrouve à certains points stratégiques de la ville ne semblent par s'intéresser à ce type de quartier. C'est donc presque seuls que nous avons découvert la pourtant connue "Dublin City Gate", ainsi qu'une ribambelle de petits parcs peuplés d'étudiants en manque de vitamine D, et une quantité affolante d'églises et chapelles en tout genre.
Nous avons ensuite pris la direction du Trinity College, connu pour renfermer l'une des plus belle bibliothèque du monde.
Sincèrement, il faudrait être doué d'une mauvaise foi hors du commun doublée d'un cristallin défaillant pour oser dire que la "Old Library" du Trinity College ne vaut pas la peine d'être vue.
Son architecture est tout simplement majestueuse, et la petite odeur de vieux livres qui ont traversés les ages donne à l'endroit une ambiance impossible à décrire, entre la nostalgie et l'émerveillement.
Par contre, je dois bien avouer que le prix d'entrée est presque assez cher que pour reconsidérer le prélèvement d'organes pour le marché noir chinois (13€/personne alors que la visite dure 10 minutes), et la file de touristes qui s'y presse décourage assez rapidement les âmes agoraphobes.
Décidant de teinter notre journée marathon de quelques petites pauses bien méritées, nous avons pris d'assaut plusieurs bars, dont le pub hors-normes le plus populaire du quartier central: The Church.
Prenant ses quartiers dans une ancienne église bâtie il y a plus de 300 ans, ce bar démesuré est très prisé des touristes et des jeunes dublinois en manque de houblons.
Même si les lieux sont vraiment impressionnants, on sera quand même tous d'accord sur le fait que son histoire religieuse ne rend pas la Guinness meilleure, et qu'ils auraient pu se fendre de quelques hosties en guise d'apéro aux vues des prix pratiqués.
Enfin, nous avons clôturé cette riche journée par un petit caprice fait par ma douce mère: La visite de la distillerie Jameson.
Pour vous replacer dans le contexte, il faut savoir qu'elle avait passé plus de 24 heures à nous envoyer des messages subliminaux dignes d'un psychiatre sournois, nous attirant "comme de par hasard" dans le quartier qui "Oh comme c'est inattendu!" abritait cette distillerie séculaire.
Quelques minutes de "Mais je m'en bats les c******* de ton vieux truc pourris!" plus tard, j'ai bien du me rendre à l'évidence: C'était plutôt pas mal comme idée.
Le bâtiment en lui même avait un charme tout particulier et une ambiance feutrée qui invitait indéniablement à l'alcoolisation précoce. Quant à la visite en elle même, j'avoue n'en avoir jamais faite d'aussi bien pensée et animée.
La visite des lieux se faisait en 3 parties. La première nous permettait d'explorer l'histoire de la famille Jameson et de la création de cette entreprise, pour ensuite en connaitre un peu plus sur la fabrication du Whiskey et de ses différents composants grâce à des petits ateliers en groupe, et enfin, déguster le précieux breuvage en le comparant à d'autres types de boissons (scotch, etc...).
Au final, nous avons passés une très bonne journée dans le centre ville de Dublin. Bien que je sois un peu déçue par les nombreux travaux et le trafic trop dense de certaines rues, nous en avons pris plein les yeux en découvrant les lieux d'intérêts de cette capitale atypique. 💛
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