C'est au milieu des couloirs baignés de soleil de notre auberge de jeunesse que commença notre deuxième - et déjà dernier - round en terre irlandaise. A peine remises de notre orgie culinaire de la veille, nous débutions cette journée en engouffrant le petit déjeuné, tranquillement installées dans la magnifique petite chapelle faisant office de cantine.
Notre chambre rangée et nos affaires empaquetées, nous prenions directement la direction du centre ville, espérant nous faire une place parmi la foule pour prendre part aux festivités les plus attendues de l'année pour les irlandais: Les 100 ans de l'indépendance du pays.
Rien que ça!
Si Dublin est une capitale de petite taille (Bien plus grande que Bruxelles, précisons-le), il faut avouer que la foule qui avait désertés les rues de la périphéries pour s'amasser le long des grands boulevards était assez impressionnante à voir.
Alors que la météo avait annoncé un temps pluvieux, c'est un magnifique soleil qui nous accompagna tout le long de notre descente dans le centre ville. De partout, des hauts-parleurs diffusaient les discours commémoratifs, débités dans un savant mélange d'anglais et de gaélique : Un dialecte absolument incompréhensible pour le commun des mortels (= Le meilleur moyen de casser un plan drague en deux secondes).
Nous avons eut beau attendre pendant de très longues minutes au centre de l'un des hauts lieux de la célébration, la seule chose que nous avons pu entre-apercevoir de la parade sont les bus de vétérans qui faisaient des signes frénétiques manquant de leur arracher le bras, et les nombreux vigiles essayant de calmer la marrée humaine.
Ne voyant rien et n'ayant plus énormément de temps sur place, nous avons quitter le boulevard pour entreprendre une activité encore peu exploitée jusque là *tousse*: Manger!
Nous rendant une fois de plus au cœur du quartier de Temple bar, nous avons tourné en rond un bon moment avant de trouver un petit restaurant niché au dessus d'un pub.
N'ayant vraiment pas le cœur à gober un fish'n'chips à cette heure peu avancée de la journée, j'optais plutôt pour une soupe. Encore une fois dupée par les ruses irlandaises, celle-ci s'est avérée être une baignoire de potage épais et riche plutôt qu'un bête potage du pauvre. ... Après réflexion, le fish'n'chips était peut-être la meilleure alternative (c'est mon estomac encore ballonné qui le dit!)
Le ventre bien rempli (une fois n'est pas coutume) nous avons regagné le centre ville sous le soleil, profitant de nos derniers instants avant de rejoindre l'arrêt de bus situé à quelques rues de là.
Sur le papier, ça paraissait pas mal du tout, mais dans la vrai vie...
L'arrêt de bus était effectivement tout prêt, mais avec la parade, la moitié de la ville avait été coupée en deux et il était impossible de traverser le quartier sans faire un détour de prêt de 8 kilomètres à pied... clairement, nous n'avions pas le temps! En plus, c'est le moment que choisi la météo pour arroser joyeusement le pays d'une douce et agréable... pluie torrentielle Merci pour ce soutiens, vraiment, il ne fallait pas!
Après moultes péripécies, nous avons finis par trouver un bus bondé menant à l'aéroport. Après le soulagement vient l'angoisse, car ce dernier resta bloqué dans les bouchons, évoluant centimètre par centimètre. Pendant ce temps, l'heure ne cessait de tourner, nous rappelant que notre avion décollait moins d'une heure plus tard... et que nous n'avions même pas encore fait la moitié du chemin jusqu'à l'aéroport.
Personnellement de nature défetiste dans ce genre de situation, je nous imaginait déjà dormir sous les escaliers du hall des départs, finissant nos jours seules et abandonnées.
Heureusement, la providence nous permis d'arriver devant la porte d'embarquement pile au moment du départ, nous donnant la chance de rentrer chez nous et de cloturer en beauté ce sympatique petit weekend en l'honneur de Pauline, future Madame Kim :D
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