Samedi 4 juillet
La visite de la veille dans les îles Kerama fût un peu comme une révélation pour nous, raison pour laquelle nous retournions volontiers sur Zamami en cette belle matinée de juillet.Pour la seconde journée sur ce bout de terre idyllique, nous décidions d'explorer Ama beach, une autre plage de sable fin bordée par un camping très prisé des soldats américains .
La plage en question est en réalité bien moins reconnue que celle de Furuzamami, j'espérais donc qu'elle tiendrait ses promesses...
Arrivé sur place, c'est un spectacle absolument magnifique qui s'offre à nous. Bien plus belle que la plage de la veille, celle-ci était presque déserte hormis les quelque s américains étalés sur le sable. Au loin, on pouvait entendre de la musique country provenir du campground, accompagnée d'une forte odeur de barbecue (USA!).
Bon je dois quand même vous avouer que cet endroit de rêve avait un coût... Celui de la santé bafouée de nos pauvres petits pieds. En effet, qui dit barrière de corail, dit :cadavre de coraux. L'eau étant étonnement peu profonde, il était impossible de barboter sans se raboter la moitiés des membres sur les exosquelettes jonchant les rochers. C'est donc dans le sang et les larmes que nous admirions ce décor de carte postale absolument magnifique. Apparemment, Il faut souffrir pour vivre des moments pareils.
Le soleil étant à son zenith au moment de sortir les maillots, un choix douloureux s'offrait à nous: soit nous restions dans l'eau et transformions nos jambes en vieille chipolata ensanglantée, soit nous prenions place sur la plage et faisions une communion spirituelle avec tous les homard de la planète. Un choix plus que délicat, vous en conviendrez.
Du coup, face à ce trop plein de possibilité alléchantes, nous avons choisi de rendre tout le monde heureux en optant pour un torse de homard sur un lit de chipolata mal cuite.
Autant vous dire qu'en sortant de là, nous étions la personnification même de la clâsse.
Quelques heures plus tard, nous avons tout de même dû nous résoudre à rentrer sur la terre ferme pour profiter de notre dernière soirée à Okinawa.
En rentrant en ville, un appel téléphonique de ma sœur nous remit les pieds sur terre: Notre maison (en Belgique) venait d'être cambriolée. Premièrement alarmée pour la santé de nos sept chats (qui semblent n'avoir rien vu, rien entendu. Au calme), nous avons finalement prit la nouvelle plus légèrement: Outre mon matériel photo, les cambrioleurs avaient eu la brillante idée de prendre la SEULE chose indispensable aux yeux de ma maniaque de mère: .. son aspirateur...
Ôh malheur, Ôh désespoir!
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