Suite à un énième trajet matinal, Nous arrivions à la prochaine destination de notre cours voyage hivernal: NAGOYA. Connue grâce à un Yaoi (oui oui, je sais, honte sur ma famille), la ville futuriste mais pourtant paisible n’est pas très prisée des touristes. A mis chemin entre Tokyo et Kyoto, la troisième plus grande ville du japon offre ,pourtant, un spectacle absolument époustouflant: le festival des lumières de Kuwana .
Coincé dans un parc de la périphérie, cette “bombe” lumineuse s’étale sur quelques mois de la période hivernale, brassant une foule de japonais.
Comme deux frites au milieu d’un paquet de nouilles, nous avions décidé de nous rendre à cet événement perdu dans la campagne. Nous arrivions au matin dans la mégalopole,
profitant de la journée pour faire – je sais que vous ne vous y attendez pas – du shopping.
En chemin, nous nous arrêtions sur une place digne d’un Star Wars, l’heure du SNAP étant venue. posant tranquillement tout en regardant ma mère qui ne semblait pas se décider à prendre une photo, je me rendit compte que cette dernière me lançait des œillade alarmées, ses yeux passant tour à tour de ma direction à un point plus éloigné, derrière moi. Pas plus rassurée, je me retournais donc vers la source de ses tracas.
Je vis alors deux petites étudiantes, rouges tomates, qui nous regardaient avec les larmes aux yeux, et qui s’adonnaient en cœur à un rituel vocal des plus étrange.
Ces pauvres créatures semblaient suffoquer douloureusement, et nous primes alors la décision de nous en approcher, provoquant une réaction étrange, car les demoiselles commencèrent à sautiller dangereusement, poussant des cris de plus en plus aigus.
L'attrait du blond est sans nuls doutes très fort dans cette région (apparemment , c'est notre européanitude qui les choquaient comme ça)
La nuit tombant, il était temps de rejoindre Nabana no Sato, et pour se faire, prendre un train local suivi d’un bus. Confiantes, nous montions à bords, persuadées que les lumières émanant du dît lieu nous indiquerai à quel arrêt descendre. Mais bien sur, s’eut été trop facile.
Après milles traversées de gares désertes et perdues, nous avons fini par demander notre chemin à un guichet. Le guichetier nous indiqua qu'un de ses collègues allait nous accompagner vers le bon train, et là, à cet instant précis.... LE MONDE BASCULA.
Jusqu'alors dissimulé derrière une petite barrière, un "homme" bien joufflu et souriant, mesurant à peine 1m10 , s’avança vers nous d'une démarche militaire, guindé dans son petit costume de groom. C'était lui: LE collègue.
Je vous avoue, j'ai vraiment eu du mal à garder mon sérieux, pas par moquerie, mais c'était tellement surréaliste d'avoir cette petite mascotte humaine comme guide.
Finalement, il nous conduit au bon endroit, et en moins de quelques minutes, nous nous retrouvions dans le bus qui nous mènerait au festival.
Le bus en question était totalement ...vide. Ce qui eu pour effet d'accentué nos inquiétudes quand à l’existence du festival.
Heureusement, après quelques instant d'interrogation, plus d'une cinquantaine de japonais - venus d'on ne saura jamais où - commencèrent à s'entasser dans le bus qui démarra aussi tôt. Enfin, après moultes tumultes, nous étions arrivée:
Après une partie de la nuit passée dans un monde merveilleux, plein de lumières et de dédales de couleurs, nous rentrions chez nous par le dernier bus.
Que de très belles photos...& ta coiffure est trop cute :3
RépondreSupprimerJe te suis depuis le début de ton ancien blog et je n'ai jamais commenté tes articles, alors je vais rectifier tout ça en le faisant dans celui ci !
hannn merciii T_T
RépondreSupprimernon vraiment? :o
hohoho ne t'obliges pas hein XD je suis aussi du genre à suivre des gens, sans jamais commenter (juste pour le plaisir des yeux, en fait), mais ses temps ci, je fais des efforts, héhé 8D
merciii en tout cas <3 <3